E-réputation : électronique ou égo réputation


La e-réputation : qu’a-t-elle de « e »lectronique, comme son préfixe le pré-suppose ?

Nous avons trop tendance à accoler ce type de préfixe quand une notion déjà existante arrive sur internet. E-mail, E-commerce, E-learning, e-lephant (celui là c’était pour la blague…). Dans la plus part des cas leur transposition sur internet a véritablement révolutionné la notion de base.

Un e-mail est bien plus pratique, rapide qu’un courrier transitant par la poste.
Un e-commerce est aussi bien plus pratique qu’un déplacement en centre-ville bondé.
L’e-learning permet d’apprendre à distance, encore une fois nous évitons des déplacements inutiles…

Que nous apporte donc l’e-réputation, par rapport à la notion de réputation. Dispose-t-on d’une réputation plus pratique à gérer, plus rapide à faire (ou à défaire)?

Au commencement était le verbe… Puis, mû par cet élan verbal,  la réputation s’est vite taillée un chemin…. Réputation d’hommes et de femmes, entachées de rumeurs, qui comme son nom l’indique revêtissent un caractère subjectif, laissé libre à l’appréciation de chacun, plus ou moins amplifiée et déformée par les médias et autres fabricants d’opinons.

Aujourd’hui le médium principal est internet. Cela n’aura échappé à personne.

La réputation se fait et se défait sur internet. Et, fait nouveau, surtout celle des particuliers, qui, pour la plupart, n’auraient probablement jamais connu le quart d’heure de gloire cher à Andy Warhol, sans ce fameux internet. Plus besoin de passer à la Télévision, internet est là, pour vous éclairer de ses spots aveuglants et dégoulinants, et contrairement à la TV, radio ou autres, il possède une mémoire, exploitable par le commun des mortels, grâce notamment aux moteurs de recherche, Google en tête. Votre quart d’heure de gloire, ou d’infortune, peut se transformer, si vous n’y prenez garde en une éternité (il paraîtrait même que des sociétés d’e-réputation post-mortem fleurissent en ce bas monde, vous voyez ??)

La réputation des particuliers sur internet en tout cas est mesurable. Par le nombre de likes Facebook sur leur page, le nombre d’amis ou relations sur les principaux réseaux sociaux, par les commentaires laissés sur les blogs et les forums (à ce sujet, de plus en plus de sites utilisent Facebook, Linkedin ou Google+ comme méthode d’authentification, ce qui au passage facilite le travail…), par les photos que vous laissez ou que d’autres laissent, vous identifiant gentiment au passage (un conseil, changez d’amis…)

Pour nous, le préfixe « e » ajouté au terme réputation n’a pas grand-chose à voir avec la notion d’électronique. A la différence de l’e-mail par exemple, il n’y a pas de rupture avec le format (papier pour le courrier, électronique donc pour l’e-mail). La réputation est fabriquée et colportée par les humains, avec ou sans préfixe. A l’exception des journaux, son support de diffusion est depuis bien longtemps électronique, si on considère la télévision, la radio comme des équipements électroniques (et maintenant donc les journaux électroniques). Si on reste cantonné à cette définition il y a bien longtemps que la réputation est e-réputation, bien avant internet.

Si l’e-réputation devait être une notion nouvelle, elle serait appliquée aux particuliers. C’est pour cette raison que nous en faisons notre cœur de métier, chez Reputation Hunter.

Nous l’appellerons Ego-Réputation (qui a dit Quézac?).

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